La rando c’est bien, la gadoue pas bien…
Pourtant, chaque hiver il faut en passer par là, ce n’est pas parce qu’il pleut, qu’il neige ou qu’il vente que les randonneurs restent devant leur cheminée, NON ! « Randonneur d’un jour randonneur toujours » 😉
Le 1er décembre, Jacques avait organisé une belle et intéressante randonnée qui s’intitu-lait « Aux alentours du confluent de la Marne et du Grand Morin ». La grisaille avait découragé les bonnes volontés. Le soleil, finalement bien présent, et la bonne humeur des 8 participants sont venus rapidement éclairer notre parcours.
La rando en grande partie le long de cours d’eau nous a permis d’observer une multitude d’oiseaux, foulques et poules – d’eau, canards, cygnes… le canal latéral du Grand Morin est un endroit paisible, ce qui explique pourquoi autant de volatiles y ont niché.
La liaison par les côteaux des vallées du Grand Morin et de la Marne nous a offert de beaux points de vue sur cette région. Les traversées de quelques villages, notamment Couilly-Pont-aux-Dames et Quincy-Voisins, nous a donné l’occasion de découvrir quelques éléments de leur patrimoine archi-tectural : le château de Quincy et son parc, l’Aqueduc de la Dhuis et le fameux confluent de la Marne et du Grand Morin.
Seul bémol de la journée, les chemins empruntés étaient tous bien saturés en eau + terre= boue, un vrai régal pour les crampons, les guêtres et les bâtons. Voilà pourquoi il est nécessaire de bien se chausser…
En fait ce n’était pas pire qu’un certain WE à Cholet (une sortie restée dans les anales de LQQM) où l’onomatopée la plus employée pendant le séjour fut « Ouh la la la la !».
On ne va pas dire non plus que ce fut une partie de plaisir, parce que c’est un peu sportif et fatiguant de « pédaler dans la choucroute » mais l’ambiance était là, les paysages agréables, le groupe sympa, le vin chaud et les petits gâteaux ont aidé à faire oublier à Juanita qu’elle était tombée dans la gadoue et qu’il lui fallait reprendre les transports dans un état…douteux. Mais à aucun moment on l’a entendu dire « Ben mon vieux Jacques, si j’aurais su, j’aurais pas v’nu »…
Pour finir, Jacques nous a promis de reprogrammer cette jolie balade à une saison où les chemins seront secs !
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