Le jeudi 6 février le parking Jean Moulin était noir de monde. 33 au départ, 31 à l’arrivée ! Mais comme on le dit souvent, nous avons droit à un quota de perte 😉

Les adhérents s’étaient mobilisés pour cette première randonnée de l’année, certains pour perdre quelques grammes après les festivités de Noël et du Jour de l’An, d’autres parce que c’était noté dans leur liste de « bonnes résolutions 2022 », pour la plupart c’était l’occasion de s’aérer, de marcher et  de retrouver les copains pour se souhaiter la bonne année !

L’animateur avait choisi cette boucle de 8 km autour des étangs de Servon pour redémarrer doucement l’année. Le parking du départ de la rando fut un problème délicat à résoudre pour certains et impossible pour le Nourson et sa Noursonne… découragés, ils sont repartis hiberner dans leur tanière.

Après toutes ces émotions, le démarrage s’est fait tranquillement. Nous avons traversé Santeny* avec un petit arrêt sur l’avenue du Général Leclerc où se situe la Ferme des Lyons*. Ce lieu est aujourd’hui occupé par divers métiers du secteur médical, on peut néanmoins y apprécier la disposition traditionnelle des bâtiments autour de la vaste cour et le porche d’entrée monumental.

La balade continue en rejoignant le Bois Notre Dame et Servon. Le Réveillon gonflé par les pluies s’élève au-dessus de son lit habituel.

Arrivés au bord des étangs, le sol est plutôt spongieux, mais c’est la fin de la rando. Nous allons pouvoir déguster la galette des rois et le cidre qui sont restés, bien au froid, dans les coffres des voitures.

OUF ! Il y en a eu juste assez, l’animateur n’avait pas pensé que cette première randonnée aurait un tel succès ! L’après midi se termine dans une agréable convivialité, mais sans trop nous attarder tout de même car la nuit tombe vite et tout le monde n’est pas muni de lampes frontales…

*Santeny : du premier possesseur du lieu, le romain Centenius ; ou du celtique sandeny, « l’herbe du fond » ; ou encore de la contraction de Sanctus Antonius.

*Ferme des Lyons ou Lions : On peut toujours s’interroger sur l’origine du nom des Lyons « qu’on écrit parfois Lions. Certains ont invoqué la présence de deux lions sculptés au portail de l’ancien château, mais c’est sans doute là prendre l’effet pour la cause, à moins qu’il ne s’agisse de la contraction littérale des mots li ons ou li oms » les hommes, dans la langue d’alors, ceux qui, vivants ou mourants, devaient paraître devant le seigneur du lieu pour représenter la propriété.